Festum : gare aux monstres !

Festum : gare aux monstres !

25 avril 2022 Non Par Marylou Prévost

Hexe, Blank, Moa et Volatou s’inviteront dans le centre-ville de Bourg-en-Bresse le 7 mai. Un spectacle gratuit et ouvert à tous qui parle de la différence.

Le projet participatif Festum naît d’une précédente œuvre de Nicolas Ramond, Annette, axée sur le handicap. Il s’interroge alors sur la question de la normalité et crée des personnages étranges. « J’ai décidé de mettre des monstres dans la rue afin de voir la réaction des passants », explique Nicolas Ramond, metteur en scène de la compagnie Les Transformateurs (ci-contre).

Déjà apparus à Lyon, les quatre monstres déambuleront le 7 mai dans Bourg-en-Bresse et raconteront leur histoire. Sous les masques, le public découvrira qu’il s’agit de gens comme les autres, qui ont vécu des événements douloureux qui les ont transformés. Des habitants se joindront au défilé en incarnant les Clacs-becs qui accompagneront les quatre monstres.

Des ateliers autour du monstre

Des œuvres collectives créées pendant des ateliers photo et écriture à la MJC de Bourg-en-Bresse, ouverts à tous, seront exposées au centre-ville, à la médiathèque, à la MJC, au CPA, au centre social Terre en couleurs (Alfa3a) et à l’espace d’art contemporain H2M. Deux autres ateliers graphisme et théâtre ont lieu fin avril début mai à la MJC. Le stage de théâtre permet aux habitants de se mettre dans la peau des Clacs-becs.

Alerter sur la santé mentale

Le projet est porté par Culture NoMad-CPA avec la MJC de Bourg-en-Bresse, le centre social Terre en couleurs, le Photo club bressan et le soutien de divers partenaires. « Cette exposition offre une rencontre entre les patients et soignants du CPA, les habitants du territoire, et le centre Terre en couleurs », ajoute Franceline Borrel, responsable des projets culturels du CPA de l’Ain. Il questionne la différence, le regard de la société, le jugement.

Franceline Borrel, responsable des projets culturels du CPA de l’Ain,
et Charlotte Pénicaud, chargée de développement culturel.

« Nous jouons parfois ce spectacle dans les hôpitaux psychiatriques, car il résonne très fort chez ces gens qui se sentent monstrueux. On leur permet de prendre une distance, de se voir différemment », souligne Nicolas Ramond.

Pour les ateliers, inscriptions obligatoires

auprès de Culture NoMad ou de la MJC Pop Corn :

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Article de Marylou Prévost