Enfant’Ain : du bonheur pour les enfants malades

8 juillet 2022 Non Par Marylou Prévost

Née en mars 2022, l’association Enfant’Ain souhaite redonner le sourire aux petits et grands Aindinois malades qui ont entre 0 et 21 ans.

Après l’hospitalisation de sa fille, Véronique Combes s’est investie dans l’association Rêves, qui accomplit les rêves des enfants gravement malades en France. Aujourd’hui, elle crée une nouvelle association départementale : Enfant’Ain. « Dans l’Ain, il y a des enfants oubliés avec des maladies qui leur demandent d’aller à l’hôpital régulièrement. Beaucoup d’associations proposent de réaliser les rêves des enfants cancéreux mais je me suis aperçue qu’il n’y avait rien pour les enfants avec d’autres pathologies », explique-t-elle.

C’est « une grande chaîne humaine » qui s’est construite, avec divers partenaires et mécènes. « Certains nous prêtent des Cimgo (engins à quatre roues permettant aux personnes en situation de handicap de se déplacer, NDLR), des tandems-ski, d’autres font des actions à nos bénéfices. Ça fait boule de neige », se réjouit-elle.

Ci-dessus : Véronique Combes, présidente d’Enfant’Ain.

Des étoiles plein les yeux

Cet été, Enfant’Ain emmène des enfants et leur famille, entre autres, à l’Ultra 01, un trail au départ d’Oyonnax, à une compétition de golf au parc de loisirs de Bouvent à Bourg-en-Bresse et à l’ouverture du Rallye du Suran.

L’association développe continuellement de nouvelles idées de sorties. « On appelle les organismes et les familles à venir vers nous pour nous parler de leurs besoins. Nous voulons évader tous ces adolescents et enfants. » Ses partenariats avec les associations Sourire d’enfant, Nos enfants soleil, l’hôpital Fleyriat à Bourg-en-Bresse et la Maison de l’enfance lui permettent de se rapprocher des familles. En 2023, Enfant’Ain souhaite emmener des enfants voir le départ du Rallye Dakar en Arabie Saoudite, en partenariat avec l’association Sourire d’enfant, et les faire participer à l’événement caritatif Glisse en cœur au Grand-Bornand.

« Nous allons chercher des fonds pour que ça ne coûte pas aux familles qui peuvent avoir déjà beaucoup de peine et être en situation de précarité. »